20180902_DiscoursMonumentauxMorts

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Discours du Maire de Layrac en présence de M. le Député, Jean-François Portarrieu

Madame la Présidente du comité des fêtes

Monsieur le Député

Madame la Députée suppléante

Monsieur le conseiller départemental

Monsieur le Président de la communauté de communes

Mesdames et Messieurs les Maires et leurs représentants,

Messieurs les anciens combattants et portes drapeaux

Mesdames et Messieurs,

 

Nous sommes réunis pour célébrer la fête de notre village, et cela ne pourrait se concevoir sans rendre hommage à nos aînés, fauchés dans leurs 20 ans pour défendre notre liberté et nos valeurs.

Paul Diel disait : "La tâche de la vie, la responsabilité de chacun, c'est d'ajouter, quelles que soient les capacités reçues, au don, le mérite. L'homme deviendrait coupable s'il ne prenait pas la responsabilité de cette charge".

Nos aînés de 14-18, l'ont assumé cette responsabilité jusqu'à la mort. Ils étaient nés certainement trop tôt, ou peut être trop tard pour profiter de leur jeunesse. Ils étaient nés surtout à une époque où une folie meurtrière allait submerger l'Europe et le monde.

A l’issue de 14-18, les peuples pensaient que s'en serait fini de la guerre. Mais à regarder le monde depuis, c'est à se demander si la der des der n'était pas en fin de compte à l'origine d'une série encore plus dévastatrice. Cette cérémonie c’est aussi l’occasion de rendre hommage à tous les militaires qui défendent nos valeurs et notre sécurité sur l’ensemble des zones de conflits au travers du monde.

Mais revenons à nos aînés :

Pour que nous soyons libres, de combien de moments de joie, de rire et de complicité, ont-ils été privés ?

Pour que nous soyons libres, combien de fêtes, ici à Layrac leurs ont été empêchées ?

Pour que nous soyons libres, combien de destins, de familles ont été sacrifiés ?

Au travers de leur histoire, c'est notre village qui a changé de visage.

Ce sont des noms, des prénoms qui se sont tus, c'est le deuil qui a entaché notre fête de septembre durant de nombreuses années.

Aujourd'hui un siècle après l'armistice de 1918, j'ai envie que nous fassions revivre leur mémoire, que nous fassions entendre à nouveau leurs noms dans notre village en fête, et je vous demande après chaque nom de dire « Morts pour la France, Morts pour notre liberté ».

Jean de Felzin,

Jules Metge,

Casimir Brégail,

Joseph Rivière,

Antoine Esquié,

Louis Jaur,

Casimir Roques,

Joseph Esquié,

Henri Reynes,

Jean Baptiste Gisquet,

Ernest Clauvé,Louis Coulom.

  Je vous remercie